FRHR 224 : L’Avelon de sa source au confluent du Thérain

Géologie, pédologie et occupation du sol associés rendent cette masse d’eau particulière. On compte 66 Km de réseau hydrographique s’écoulant dans les 171 Km2 de ce bassin versant.

Les prairies pâturées représentent l’occupation majoritaire le long du réseau hydrographique du bassin. Sur sa partie aval, le cours d’eau s’anthropise notamment lors des traversées de Goincourt et Beauvais.

Les berges sont assez verticales et présentent assez souvent des points de dégradation provenant du piétinement bovin.

Le lit de l’Avelon est sableux, avec quelques points de granulats.

L’incision de celui-ci est marquée, limitant les débordements vers le lit majeur. Cela a été vu notamment en janvier 2021 où l’Avelon a connu une crue cinquantennale, ne débordant que sur une unique zone de pâture sur ses 15 premiers kilomètres.

18 ouvrages sont recensés sur le ROE.

Enfin point particulier, l’Avelon traverse un parc d’attraction, le Parc Saint Paul sur sa partie médiane.

Les affluents de l’Avelon sont nombreux et peuvent être classés en deux catégories ceux subissant de longs assecs, réguliers et situés en têtes de bassin (ru des Raques) et ceux en eau toute l’année présentant une hydromorphologie diversifiée et biogène (ru des Martaudes, Galopins, Morue, Auneuil, St Léger…).

Caractéristiques des cours d’eau présents dans la masse d’eau : 

Hydrologie : 

Station de Goincourt – cours d’eau Avelon (code station H773301001)

La station montre que les débits sont marqués. Les débits en hautes eaux sont de l’ordre de 1.94m3/s en hiver, et sont de 0.41m3/s en basses eaux durant l’été.

Le module de l’Avelon dans le cas présent sur une période de 52 ans est de 1,04m3/s.

Le débit la crue biennale, qui est assimilé au débit de plein bord est de 5.7 m3/s. Le plus fort débit journalier connu est de 14.2m3/s, enregistré le 22 juin 2021.

Il est intéressant de s’arrêter sur cette station car les chiffres montrent un cours d’eau qui va très vite à monter en charge et qui dans le sens inverse subit de très forts étiages.

État des cours d’eau :